Une femme généreuse

Décédée à Sion, en Suisse, le 25 novembre 2013, à l'âge de 84 ans, Ginette Louviaux a quitté ce monde en laissant derrière elle le souvenir d'une femme généreuse et entreprenante. Toutes celles et tous ceux qui ont eu la chance de la côtoyer disent avoir été séduits par sa joie de vivre, son dynamisme et son grand cœur. Toujours prête à venir en aide, elle s'est investie dans de nombreuses associations à but philanthropique et a elle-même soutenu financièrement de nombreuses personnes dans le besoin.

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Née Gallien le 14 juin 1929, à Asnières-sur-Seine, Ginette a passé la plus grande partie de sa vie en région parisienne. Après une jeunesse marquée par les privations de la guerre et l'absence de père, elle s'est d'abord lancée dans le commerce de jouets à Paris, puis a tenu la comptabilité d'une fonderie dans le nord de la France, avant de revenir quelques années plus tard dans sa ville natale.

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Ayant acquis une certaine aisance financière, elle décide, dès le début des années 1970, d'en faire profiter d'autres personnes, sans pour autant systématiser son aide. Elle préfère répondre aux demandes qui lui sont faites au gré des rencontres et des événements. C'est surtout dans le domaine du logement qu'elle rendra le plus de services, n'hésitant pas à acheter des maisons ou des appartements au profit de familles dans le besoin. Elle soutient aussi financièrement plusieurs jeunes, ayant des dispositions pour les études, mais dont les parents manquent de moyens. Très entreprenante, elle crée l'association "Asnières-Accueil", destinée à faciliter l'insertion des nouveaux habitants de la ville, et s'investit quelques temps dans le domaine de la médiation pénale.

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Pourvue d'une voix de soprano assez remarquable, Ginette aime manifester sa joie de vivre en chantant. Elle suit d'ailleurs des cours privés afin de tirer le meilleur parti de son talent naturel. Une fois retraités, son mari et elle mettent sur pied des animations combinant chants et poésies, qu'ils donneront en divers endroits de France et de Suisse. Celles-ci portent sur des thèmes variés, tels que Paris, l'amour ou encore les arbres.

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A partir du début des années 2000, son mari et elle accordent des aides financières assez conséquentes à des associations travaillant dans le domaine des soins palliatifs, des violences faites aux femmes, de la lutte contre la pauvreté…

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Après le décès de son épouse, en 2013, Pierre Louviaux décide de poursuivre dans la même voie et continue d'accompagner des personnes en difficulté. En 2019, il crée une fondation au nom de sa femme pour que les initiatives prises puissent se poursuivre dans le temps et en confie la direction à son neveu Pascal André.