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Photo du rédacteurPascal André

Les besoins spirituels en fin de vie... Un enjeu important !

Ce mardi 1er octobre 2024, une quinzaine de membres des fédérations wallonne et bruxelloise de soins palliatifs se sont retrouvés à Wavre pour une journée de formation sur les besoins spirituels en fin de vie. Financée par la Fondation Ginette Louviaux et donnée par Anne-Gaëlle Baudot du CEFEM, celle-ci a permis aux participant.e.s d'aborder le thème de la mort et la question du sens pour la personne accompagnée comme pour l'accompagnant.e, ainsi que de remettre en lumière les enjeux pour les soins et dans la société de l’accompagnement spirituel en fin de vie. Prochaine journée de formation sur la même thématique : le 5 décembre prochain.


« Devant la mort, nous serons comme à notre naissance, radicalement privé de toute puissance. C’est à cette faiblesse en nous que l’amour devrait s’adresser pour ne jamais se perdre. » Cette citation du poète et écrivain Christian Bobin constitue une excellente introduction à la Journée de formation qui a été donnée par Anne-Gaëlle Baudot, ce mardi 1er octobre 2021, à Wavre. Les personnes qui travaillent dans les soins palliatifs sont effectivement très souvent confrontées à ce que la vie a de plus beau, mais aussi de plus confrontant sur le plan humain : la maladie, la vieillesse, la perte d’autonomie, les troubles cognitifs, la fin de vie, la mort.

Chacun peut éprouver une véritable souffrance morale devant un corps abîmé, devant la solitude et l’angoisse des personnes fragilisées par la maladie, par une situation de handicap, par le grand âge ou encore devant ce que vivent les familles de ces personnes. Plus que dans tout autre métier, les soignants/accompagnants sont confrontés à leurs propres peurs, à leurs émotions en résonance avec celles de l’autre et à la question du sens. Pour certaines personnes, la religion apporte des réponses et un soutien à ces grandes questions du sens (de la vie, de la mort, de la maladie, de la souffrance). D’autres, de plus en plus nombreuses aujourd’hui, se retrouvent face à elles-mêmes pour trouver des réponses à ces interrogations si essentielles à la mission des métiers de la relation d’aide.

La Fondation Ginette Louviaux est très heureuse d'avoir pu financer cette première journée de formation consacrée à cette thématique essentielle et remercie chaleureusement Anne-Gaëlle Baudot pour l'éclairage qu'elle a pu apporter. Prochain rendez-vous : le 5 décembre prochain.


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